Ensemble # 44 | Juvisy Mag | Juillet - Août 2025
27 • Ensemble #44 • Juillet-août 2025 Groupe Juvisy nous unit ! (Majorité municipale) Tribunes Le collectif « Union populaire de Juvisy » Le groupe Juvisy Écologique et Solidaire Sécurité des habitants : agir avec responsabilité, pas avec idéologie À Juvisy, nous avons fait un choix clair : celui d’agir pour la sécurité. C’est pourquoi, avec notre maire Lamia Ben- sarsa Reda, nous avons pris nos responsabilités : recru- ter et armer des agents de police municipale, renforcer la vidéoprotection, moderniser les moyens d’interven- tion et améliorer les conditions de travail de nos agents et l’accueil du public. Ce sont des actes, pas des slogans. Nos policiers municipaux sont mieux protégés, mieux formés et plus efficaces. Les caméras de vidéoprotec- tion, inexistantes il y a encore 10 ans, jouent un rôle dé- terminant dans la dissuasion et l’élucidation des faits, renforçant le sentiment de sécurité de nos concitoyens. Dans ce combat pour la tranquillité publique, la Région Île-de-France est un partenaire essentiel grâce au « Bou- clier de sécurité régional », qui a permis d’accélérer le déploiement de caméras à Juvisy et dans les villes voi- sines avec des aides substantielles. Ce soutien, précieux et pragmatique, transcende les clivages politiques, car la sécurité ne devrait jamais être une variable d’ajuste- ment idéologique. Nous soutenons sans réserve le Bouclier de sécurité ré- gional, aujourd’hui attaqué en justice par certains élus de gauche. C’est un acte grave, car il remet en cause un dispositif utile et plébiscité. Alors que les résultats sont là, certains cherchent à tout démanteler. C’est le cas de La France Insoumise, qui propose le désarmement des polices municipales et le retrait des caméras de vidéoprotection. Une posture dogmatique, dangereuse et déconnectée de la réalité des habitants ! Non, la police municipale n’est pas un problème : elle est une solution. À Juvisy, comme ailleurs, elle incarne une présence de proximité et de dialogue, mais aussi de fermeté face aux incivilités et aux violences. Désarmer nos policiers reviendrait à les exposer inutilement et à fragiliser leur légitimité. Supprimer la vidéoprotection équivaudrait à un aveuglement volontaire. À l’heure où certains s’enferment dans la caricature, nous choisissons l’action : continuer à investir, à équi- per et à soutenir nos forces de l’ordre. Nous défendons les moyens d’agir des maires, quels que soient leurs partis, qui œuvrent avec détermination pour répondre à l’attente première de leurs administrés : vivre en sé- curité. Nous n’avons plus le luxe de l’inaction ni des polé- miques stériles. À Juvisy, nous continuerons à agir pour protéger, à refuser les postures idéologiques qui affai- blissent les territoires et à défendre une vision républi- caine de la sécurité. Les élus de la majorité municipale « Juvisy nous unit ! » Cela chauffe, il faut agir ! La France connait son troisième printemps le plus chaud depuis 1900 ! Le changement climatique se traduit par des températures plus élevées et des canicules plus fréquentes. Les mois d’été sont ceux des départs en vacances, mais la plupart des habitants passe tout ou partie de l’été chez eux par choix ou par contrainte. L’effet fournaise est aggravé par des choix et une absence de projection dans l’avenir de la part de la majorité municipale. En réalité, de nombreux leviers existent à l’échelle de notre ville. Le revêtement des rues peut être de couleur claire. Aujourd’hui tout est noir : cela retient la chaleur et la restitue la nuit. Avenue d’Estienne d’Orves, nous ne voyons que des arbres en pot qui ne servent à rien, n’apportent aucune fraicheur immédiate, et gênent le passage des piétons. Le verdissement de notre ville tient de la plaisanterie, en particulier la grande rue défigurée par un paillasson jaunâtre en guise de gazon. Les surfaces minérales, comme devant l’espace Jean Lurçat, sont à proscrire. L’ouverture de l’Orge aurait dû être l’occasion de reprendre cet aménagement pour donner toute sa place à la rivière qui est un rafraichisseur naturel. Les squares et parcs sont des espaces de détente thermique, surtout pour les bébés et les personnes âgées. Cela supposerait qu’ils soient pensés comme tels, avec des bancs, avec des horaires d’ouverture adaptés et avec des passages fréquents de la police municipale pour en garantir un usage familial. Les bâtiments jouent un rôle central, à condition d’être bien isolés. Les bâtiments municipaux auraient dû être protégés des vagues de chaleur avec un plan pluriannuel permettant d’améliorer le confort de celles et ceux qui y travaillent ou en sont les usagers. La ville aurait dû favoriser au maximum les travaux d’isolation, rendre les démarches simples, rapides et fluides pour les habitants. Et non bloquer les travaux en cours, avec des rendez-vous non honorés et des complications, comme pour la résidence Gambetta quartier Seine. L’urbanisme enfin doit être pensé pour favoriser la circulation de l’air, avec une végétalisation maximale requise pour les nouvelles constructions. Les construc- tions actuelles ne sont que des murailles de béton. La municipalité nous parle beaucoup de « responsabilité » : mais, ce n’est pas responsable de laisser les habitants souffrir de chaleur de plus en plus intense. Bernadette Avellano, Gabriel Brunier-Coulin, Sonia Kantiana, Alain Villemeur Un CM « extraordinaire » a été convoqué en urgence le 11 juin dernier pour « informer » sur les travaux du T7, sans commission de travail ni dossier préalable remis aux conseillers municipaux. Où est l’urgence ? Le T7 est acté, quelles qu’aient pu être nos réticences (dévoiement des sources, nappes d’eau phréatique…) devant ce projet et le tracé qui nous a été imposé. Les travaux sont en cours de réalisation sur la N7 et au cœur de la ville. Il n’est plus question de solliciter notre avis sur le cours des choses. Pour informer la population des travaux et chantier du T7, une réunion publique aurait suffi. Pourquoi donc convoquer, en urgence un conseil municipal extraordinaire, au cours duquel aucun vote n’aura lieu, à moins qu’il ne s’agisse d’une pure opération de communication de la mairie, à 9 mois des élections municipales ? Les interventions de la Maire, durant ce conseil municipal, ont tourné au bilan de mandat, avec énumération de toutes les réalisations faites. C’est dévoyer le rôle d’un conseil, dont la vocation est délibérative, que de l’utiliser pour « informer » sur une affaire déjà réglée. La décision de lancer ce chantier en 2008 n’a pas été remise en question. Après quelques tergiversations, Madame le Maire a affiché son soutien au projet de la Présidente de Région, Mme V. Pécresse. Il est trop tard pour tenter de réécrire une histoire qui devrait s’achever au plus tôt en 2031. Nousdénonçonscettemascaradedepseudo-démocratie Nous sommes souvent revenus, dans cette tribune, sur le déficit de démocratie dans notre vie locale. Tout est décidé d’avance, même le baptême de l’allée André Bussery, acte symbolique s’il en est, qui s’est fait sans consultation des conseillers municipaux, sans invitation, dans la plus grande confidentialité. Les élus d’opposition découvrent les photos flatteuses des inaugurations, comme l’ensemble des citoyens non avertis. Le journal de la ville, les parutions multiples, ne cessent de faire de l’auto-promotion, mettant en scène une Maire «à l’écoute», et communiquant abondamment, «en toute transparence», usant largement du budget communal pour critiquer l’opposition sans que celle-ci puisse lui répondre. Nous sommes loin de la reconnaissance que le vote a accordé aux élus de tous bords. Notre démocratie est décidément bien malade et les récents cahiers de doléances le rappellent avec l’exigence d’un recours au référendum. Il est grand temps de changer de Constitution Votre députée, Mme Claire Lejeune, reçoit à sa permanence, au 22 rue Pasteur à Juvisy sur RV. Mail : contact.clairelejeune@gmail.com Laurence Gauthier et André Plas Union populaire de Juvisy
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