Ensemble # 38 | Juvisy Mag | Janvier 2025
27 • Ensemble #38 • Janvier 2025 Groupe Juvisy nous unit ! (Majorité municipale) Tribunes Le collectif « Union populaire de Juvisy » Le groupe Juvisy Écologique et Solidaire En 2025 : plus d’action, moins de gesticulations ! Une récente enquête sur les fractures françaises* a révélé, chiffres à l’appui, la dégradation vertigineuse de la confiance des Français dans leur pays, dans leur per- sonnel politique et envers eux-mêmes. Avec l’image dé- plorable que donne l’Assemblée nationale et les choix pour le moins discutables du Président de la Répu- blique, la politique est plus que jamais perçue comme un frein au bon fonctionnement du pays. Comment en vouloir à ces Français qui en veulent à une classe politique qui semble incapable de changer pour le mieux le pays, de faire face aux enjeux de la mondia- lisation, du réchauffement climatique, des nouvelles technologies, des migrations. Une caste de « gesticula- teurs » qui ne joignent jamais l’acte à la parole, loin des travaux des compagnons de Notre-Dame-de-Paris et de tous les bâtisseurs qui œuvrent pour « faire nation ». Au milieu de ce marasme et de la sévérité à l’égard du politique, un pôle de stabilité émerge : celui de l’insti- tution communale et de la figure du maire. Alors que l’impopularité des députés culmine à 78% d’opinions défavorables - et on le comprend quand on voit notre nouvelle députée aussi absente qu’improductive pour notre ville - celle des maires continue de se maintenir à plus de 70% d’opinions favorables. Ce jugement positif de l’action des maires ne vient pas de nulle part. C’est au plus près du terrain que nous avons la possibilité d’agir pour améliorer la vie quoti- dienne. Quand d’autres préfèrent les effets de manche et les « tweets » enragés, la vie municipale suit son cours loin des polémiques. Car l’entretien de notre espace public et de nos parcs n’est pas un sujet politicien. Le soutien à nos associa- tions, à la culture et au sport n’est pas un sujet politi- cien. L’accompagnement des habitants dans le besoin n’est pas un sujet politicien. Veiller à l’épanouissement des enfants et à leur réussite scolaire n’est pas un sujet politicien. Certains portent au contraire la tentation de transfor- mer tous ces sujets de la vie quotidienne en combats idéologiques. Ce n’est pas la route que nous choisis- sons. Jamais nous ne créerons du conflit ou de l’agita- tion pour flatter tel ou tel radicalité électorale. L’efficacité de l’action publique et les résultats sont possibles quand nous travaillons sans arrières pensées cyniques. Loin des tergiversations gouvernementales et des agitations extrémistes, nous continuerons d’agir ensemble au service de notre ville. Vous pouvez compter sur les élus de la majorité mu- nicipale, autour de notre maire Lamia Bensarsa Reda, pour ne pas perdre de vue l’intérêt général et défendre Juvisy tout au long de cette nouvelle année. Que 2025 nous apporte joie, apaisement et confiance dans l’ave- nir, en espérant que tous les décideurs locaux comme nationaux travaillent davantage dans la concorde. *Fractures françaises, novembre 2024, 12e édition, étude Ipsos pour le Monde, la Fondation Jean Jaurès et l’Institut Montaigne Les élus de la majorité municipale « Juvisy nous unit ! » Les trottoirs ne sont pas un détail Tout d’abord, nous souhaitons à toutes et à tous, bien sincèrement, tous nos vœux de joie et de réussite dans un monde retrouvant la paix. Les trottoirs ne sont pas un détail, ils sont ce qui permet à tous et toutes de circuler dans notre ville, quels que soient l’âge, la condition physique ou la situation sociale. Les PMR (personnes à mobilité réduite) sont, de fait, particulièrement nombreuses : une personne âgée, une personne porteuse de handicap, un parent ou une assistante maternelle avec une poussette, un adulte avec une valise ou encore un jeune avec un plâtre et des béquilles. Il s’agit de toutes les personnes ayant des difficultés à se mouvoir dans un environnement inadapté, c’est-à-dire potentiellement de nous toutes et tous. Si nous ne voulons pas que la voiture soit le seul moyen de se déplacer dans Juvisy, ce qui engorgerait nos rues, polluerait notre atmosphère, poserait des problèmes insolubles de stationnement et écarterait toute une partie de la population des mobilités, la question des trottoirs doit être prise au sérieux. Force est de constater qu'à Juvisy, nous sommes loin d'appliquer les préconisations de la loi de 2005 en matière d'accessibilité à la voirie. Cette question est complètement négligée. La meilleure preuve en est le nouvel immeuble, la tour « Cap lumière » construite dans l’entre-voies près de la gare, où le nouveau trottoir, le long d’un immeuble neuf, est tellement étroit que deux piétons ne peuvent même pas s’y croiser. De nombreux Juvisiens nous disent cette difficulté quotidienne de ne pas pouvoir laisser leurs enfants revenir seuls de l’école, d’envisager un trajet de 500 mètres comme un parcours du combattant ou encore de renoncer à des activités sociales ou culturelles faute de pouvoir s’y rendre dans des conditions correctes. Il peut être difficile d’élargir un trottoir à partir d’une voirie ancienne. En revanche, lorsque des constructions nouvelles ne prévoient aucune mesure d’alignement pour permettre le passage sûr et confortable des piétons, c’est ignorer les besoins des habitantes et des habitants. Transformer des rues en canyon, sans penser que la voiture n’est pas l’alpha et l’oméga des mobilités, comme dans la rue Nouvelle sur le Plateau, c’est scandaleux. Nous refusons dès lors la politique du laisser-faire, du laisser-construire, qui ignore les besoins des Juvisiennes et des Juvisiens. Bernadette Avellano, Gabriel Brunier-Coulin, Sonia Kantiana, Alain Villemeur Quelles sont les préoccupations des Français ? La santé, le pouvoir d’achat, l’école, le logement. A Juvisy, nous n’avons plus d’hôpital public, mais un éta- blissement privé (Korian-Clariane) de gériâtrie. Nous n’avons plus d’urgences hospitalières, mais un centre médical d’appui , ouvert, avec 2 mois de retard, sur RDV, de 9h à 19h , 5 jours sur 7. Quant au pouvoir d’achat, Juvisy aurait pu offrir aux habitants une eau moins chère en revenant à une régie publique, comme toutes les villes alentour le font.Au lieu de cela, la majorité municipale laisse tous pouvoirs au SEDIF* pour signer un contrat avec Veolia, multinatio- nale dont les profits servent à enrichir les actionnaires au lieu d’être réinvestis dans un réseau de distribution vieillissant. Et ce contrat engage les Juvisiens pour 11 ans ! Pendant ce temps, on annonce la suppression de 4000 postes de professeurs, précipitant la dégradation d’une école publique déjà délaissée depuis de nombreuses années. Si l’on y ajoute les coupes budgétaires subies par les collectivités locales, comment entretenir les bâtiments en assurant de bonnes conditions de scolarité aux petits Juvisiens ? Enfin, nous voyons surgir des immeubles autour de la gare qui ne seront pas accessibles aux petits salaires . Où vont aller les habitants de ces quartiers en réhabilitation ? Sans compter que les équipements publics ne suivent pas cette densification de la population. Qu’est-ce qu’un bonmaire ? C’est unmaire qui défend les intérêts de ses administrés . Mme le maire, vous soutenez une politique qui casse les services publics, rogne sur les droits des plus modestes et ne défend pas les intérêts des Juvisiens! Une belle année à tous ! • SEDIF : Syndicat des Eaux d’Ile de France Laurence Gauthier et André Plas Union populaire de Juvisy
RkJQdWJsaXNoZXIy Mzc0Nzk5