Ensemble # 30| Juvisy Mag | Avril 2024

27 • Ensemble #30 • Avril 2024 Groupe Juvisy nous unit ! (Majorité municipale) Tribunes Le collectif « Union populaire de Juvisy » Le groupe Juvisy Écologique et Solidaire Heureusement, la vente des « terrains Jaurès » n’a pas eu lieu ! La Ville avait pris les dispositions nécessaires pour vendre à un promoteur deux terrains adjacents au groupe scolaire Jaurès et au gymnase Delaune, à savoir un immeuble auparavant destiné au logement des ins- tituteurs et le terrain d’évolution, tous deux à l’aban- don. La vente n’a pas eu lieu et c’est une défaite pour la municipalité et une victoire pour les habitants. Parents d’élèves de Jaurès et riverains du projet ont tenté, en vain à l’époque, de faire entendre leur voix et d’obtenir un autre projet, plus qualitatif que la construction de quelques logements. Aujourd’hui, l’échec de cette vente est une opportunité : celle de penser, en concertation avec les usagers de l’école et les habitants du Plateau, un aménagement global de cet espace. Car, les idées pour aménager cet espace ne manquent pas. La Ville possédant l’ensemble des terrains, elle peut répondre ici à des besoins nombreux. Il est souhaitable de repenser les accès piétonniers aux écoles, avec un cheminement facilité pour plusieurs centaines d’enfants. Le gymnase Delaune, comme les autres équipements publics, est saturé : une extension répondrait à l’accroissement de la population. L’espace de jeux du « square des marronniers », toujours classé comme constructible dans le PLU, pourrait être agrandi et réaménagé en lien avec les besoins des écoles, où l’activité physique et sportive a toute sa place. Le groupe scolaire mérite également mieux. Les effec- tifs d’élèves s’accroissent à un tel rythme que la montée en charge de l’école Simone Veil ne parvient pas, pour la rentrée prochaine, à alléger les classes à Jaurès. Dans ce contexte, il est indispensable, plutôt que d’en- tasser les enfants, d’étendre les bâtiments qui leur sont destinés : des espaces comme une salle de motricité en maternelle, comme une salle d’arts plastiques, d’in- formatique ou encore de musique pour tout le groupe. L’accueil périscolaire, qui a lieu dans des préfabriqués et dans un sous-sol, mérite davantage d’attention. Enfin, dans un contexte de réchauffement climatique et de respect de « zéro artificialisation nette », l’ensemble de l’espace pourrait être traité comme un ilot de frai- cheur, végétalisé, pour créer une bouffée de fraicheur dans une partie du Plateau très urbanisée et pour donner un lieu de détente thermique aux habitants des immeubles au cœur de l’été. Bernadette Avellano, Gabriel Brunier-Coulin, Sonia Kantiana, Alain Villemeur L'esprit juvisien : la convivialité plutôt que l'animosité ! Cette page de tribunes est lamarque de vitalité de notre démocratie locale. La majorité municipale a décidé d’octroyer le même espace à tous les groupes, même ceux de l’opposition qui ne comptent que 2 élus. Il est tout à fait normal que des expressions complémen- taires ou contraires à la nôtre puissent être publiées. Malheureusement, ces textes sont bien plus souvent dans la critique que dans la proposition. Les Juvisiens ne sont pas non plus dupes des arrières pensées électo- ralistes qu’ils contiennent. En ce nouveau printemps, notre majorité est fière d’avoir adopté un budget qui permet de faire taire les attaques infondées. L’opposition promettait la fragili- sation des services publics ? Nous gelons les tarifs de la cantine sans réduire les portions dans les assiettes. L’opposition hurlait à la bétonisation ? Nous amé- nageons des îlots de fraicheur et nous préservons la pleine-terre dans les zones pavillonnaires. L’opposition craignait la fermeture de l’espace culturel des Travées ? Nous y attirons de plus en plus de monde grâce à une nouvelle programmation, et les jeunes Juvisiens auront bientôt un nouvel espace à eux en plein centre-ville. Comme dit l’adage, la critique est facile l’art est diffi- cile. En responsabilité, nous sommes élus pour « faire » ! Personne parmi nous ne détient la vérité et chaque décision pour notre ville est pesée au regard de sa pertinence. La récente polémique autour de la vente d’anciens logements désaffectés à proximité de l’école Jaurès est encore l’exemple d’un dossier jeté en pâture par l’opposition. S’il a bien été question d’envisager une vente qui aurait permis d’encaisser plusieurs centaines de milliers d’euros dans le budget communal au profit d’autres investissements, les conditions de cette vente ne sont pas réunies. Cela nous permettra d’envisager tranquillement un nouveau projet pour ce secteur très fréquenté par les familles. C’est aussi simple que cela. Notre majorité avance en confiance et en transparence. Vous pouvez le mesurer lors des échanges nombreux de Madame le Maire et des élus sur le terrain, dans les comités de quartier ou lors des rencontres de rues. Notre politique de proximité porte ses fruits : vous êtes de plus en plus nombreux à participer aux temps de concertation mais aussi aux nombreux moments convi- viaux qui font notre vie « ensemble » à Juvisy. C’est cet esprit de concorde que nous voulons faire vivre, loin de l’animosité et des critiques stériles. Continuons de croire en « l’esprit juvisien », celui d’une ville vivante, généreuse et souriante ! Les élus de la majorité municipale « Juvisy nous unit ! » L’Ile -de-France est la région la plus urbanisée du pays: 22% contre 6% en moyenne. Juvisy est la ville la plus dense de l’Essonne. Le Schéma Directeur de la Région Ile-de France-En- vironnemental (SDRIF-E) a été rendu public. C’est un document majeur qui définit les grandes lignes de l’aménagement de l’IDF d’ici 2040. Il définit notamment les axes de transport, l’artificialisation des sols, les règles environnementales, les zones de logements, les règles d’urbanisme etc. Autant dire que ce document définit et redessine l’IDF, ce qui sera déterminant pour le quotidien des Franciliens dans les 20 ans à venir. L’emploi de mots tels que sobriété, circularité ou proximité prouve que nous avons gagné la bataille sémantique concernant les enjeux environnementaux. Mais dans les faits, cela donne quoi ? L’objectif annoncé de ne pas artificialiser davantage de sols va-t-il être respecté ? Aucun recul, par exemple, sur la bétonisation du plateau de Saclay dont les terres agricoles sont toujours menacées. A Juvisy, nous avons demandé que la maison du 80 rue Jean Argelies en bas du pont de la gare, côté Seine, laisse place à un square sur tout le périmètre, sans reconstruction d’immeubles., ce qui constituerait un poumon vert au cœur d’un réseau ferroviaire et routier extrêmement dense. Serons-nous écouté.es ? Lamairie annonce, dans le budget 2024, l’objectif d’une cour oasis école Michelet. Rien pour les autres cours d’école. A ce rythme-là, on risque de ne pas aboutir au ZAN (Zéro artificialisation des sols), prévu pour 2040. A l’école Jean Jaurès, lamunicipalité propose la cession au privé des anciens logements des enseignants avec augmentation de l’artificialisation des sols pour faire des parkings, sans consultation des habitants du quartier ni de l’équipe pédagogique. Il y aurait là, pourtant, de quoi élaborer un projet passionnant…et écologique ! D’ambitieux projets routiers sont annoncés alors même que le réchauffement climatique devrait inciter à mettre l’accent sur les transports en commun. Ce n’est pas la politique de V. Pécresse qui délaisse les RER C et D, entrainant la dégradation du quotidien de milliers de travailleurs. L’enjeu environnemental est mis en avant mais l’ARS supprime nos hôpitaux de proximité en nous envoyant, à partir de l’été prochain, à Saclay, rallongeant les temps des transports des ambulances, des pompiers, des patients et de leurs familles C’est autant de véhicules qui rejoignent le flux de circulation et asphyxient notre territoire. Rien de ceci ne va dans le bon sens ! Laurence Gauthier et André Plas Union populaire de Juvisy

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