Ensemble # 14 | Juvisy Mag | Novembre 2022
27 • Ensemble #14 • Novembre 2022 Groupe Juvisy nous unit ! (Majorité municipale) Tribunes Le collectif « Union populaire de Juvisy » Le groupe Juvisy Écologique et Solidaire A lire la communication municipale, nous sommes en campagne électorale permanente ! Depuis l’élection de 2020, les messages de la maire reprennent les polémiques stériles ressassées sur les chaînes d’infos en continu qui caricaturent le débat politique et le transforment en propos de comptoir, contribuant à distiller la haine de l’autre au détriment de toute rationalité. En même temps, la maire se plaint de la crise de l’engagement civique. Comment les Juvisiens auraient-ils envie de revenir à la chose politique s’ils ne sont pas consultés sur des projets importants pour l’avenir de leur ville? Ainsi nous apprenons, lors d’une commission expédiée en 25mns chrono, que les anciens logements des instituteurs de l’école Jean Jaurès vont être vendus pour devenir du logement locatif ; beaucoup de choses seraient possibles dans ce lieu pour répondre à l’aug- mentation de la population. Mais la maire reste sourde à toute autre proposition ou contre-projet. Elle accuse l’opposition de montrer de la mauvaise volonté et de faire de « l’idéologie » ! Est-ce « faire de l’idéologie » que de poser la question de l’intérêt des enfants de l’école attenante et des riverains ; que de questionner la nécessité de rajouter 12 places de parking en annexant l’ancien citypark voisin ? Avant de brader le patrimoine communal , on aurait pu se poser la question de son utilité dans un projet de cité scolaire Jean Jaurès : plus de locaux pour les activités périscolaires par exemple ; reprise des projets de jardin pédagogique abandonnés avec l’extension du restaurant scolaire, consultation des riverains quant à l’utilisation du terrain à l’abandon etc. La cause principale du rejet des politiques, c’est ce refus d’écouter l’autre, cette façon jupitérienne de gérer, ce mépris des oppositions. Les commissions et les conseils municipaux auxquels les élus participent ne sont que de vulgaires chambres d’enregistrement. On peut, dans ces conditions, douter d’un retour en grâce du personnel politique. Le rôle de l’opposition est de questionner, de proposer des pistes sur les dossiers significatifs. Le Conseil municipal est le seul lieu où les représentants de l’opposition peuvent exprimer d’autres choix. Pour que le travail en commission puisse être réel, il faudrait que l’ensemble des informations soit transmis à TOUS les membres du CM et que cela ne se résume pas à la lecture d’un document justifiant de décisions déjà prises en amont. Il en va du respect de l’ensemble des élus et de leurs électeurs. Laurence Gauthier et André Plas Union populaire de Juvisy Il y a 2 ans à la suite des élections municipales, notre Maire, Lamia Bensarsa Reda, était traînée en justice par l’opposition et en particulier par M. Villemeur qui échouait alors à rassembler et à convaincre les Juvisiens (28% contre 54% pour notre majorité municipale). Le motif de cette attaque en Justice ? Un banal tract électoral dans lequel notre équipe rappelait l’importance de respecter la vie privée des Juvisiennes et des Juvisiens, et s’inquiétait d’une campagne électorale qui avait été entièrement tournée vers des attaques de personne envers notre candidate Lamia Bensarsa Reda. Nos propos attaqués par l’opposition étaient notamment : « (…) Sommes-nous vraiment prêts à confier notre ville à des gens obsédés par la vie privée de leurs adversaires ? (…) ». Levons-nous tôt pour y voir diffamation, alors qu’une campagne électorale sert précisément à informer et alerter les électeurs sur les pratiques de certains candidats. Dans l’incapacité de remettre en cause les résultats de l’élection, M. Villemeur a tenté un « troisième tour » judiciaire et a tenté de se victimiser auprès des habitants. Dans un tract diffusé cette année il annonçait même entre les lignes avoir fait condamner notre Maire alors qu’il n’y avait encore eu aucun jugement ! Cette remise en cause irresponsable de la présomption d’innocence alimente dangereusement le discours à l’encontre des élus qui donnent de leur temps et se consacrent aux affaires de la cité. Depuis, Justice est passée. Le 11 octobre dernier, le Tribunal correctionnel a blanchi notre maire des accusations formées par M. Villemeur à son encontre et dit clairement qu’aucun propos diffamatoire n’avait été tenu dans le cadre des élections municipales. La majorité municipale accueille cette nouvelle avec beaucoup de satisfaction. Les procédures judiciaires ne peuvent pas être utilisées à des fins politiciennes. Beaucoup de nos concitoyens attendent une Justice rapide et exemplaire pour des affaires quotidiennes importantes. Il est peu responsable de l’utiliser de façon dilatoire pour régler des comptes électoraux. Dans cette période difficile pour nos concitoyens, notre ville n’échappe pas aux difficultés budgétaires. Quand les temps sont durs, nous devons agir ensemble et nous rassembler, pas nous diviser. Les Juvisiennes et les Juvisiens peuvent compter sur la majorité municipale autour de Lamia Bensarsa Reda pour travailler sereinement et efficacement dans l’intérêt général. Les élus de la majorité municipale « Juvisy nous unit ! » Ecole Jean Jaurès : la Maire vend le patrimoine ! Au conseil municipal du 29 septembre, a été votée la vente à un promoteur de l’ancien immeuble dit des instituteurs et du terrain d’évolution attenant. Est ainsi perdue l’occasion de restructurer le groupe scolaire qui « craque » de tous côtés (730 élèves y sont scolarisés) alors que ces biens appartiennent à la commune. Nous avions demandé depuis plus d’un an l’étude d’agran- dissement de cette école pour en faire une école digne du 21 ème siècle. Ce n’était pas superflu ! Qu’on en juge : • En maternelle, la classe de grande section est toujours dans le préfabriqué du périscolaire, lui-même toujours situé dans la cour, contrairement aux promesses faites ; pas de salle pour les ATSEM ; des cours trop petites pour le nombre d’enfants ; des sanitaires mal adaptés alors qu’on accueille des enfants de 3 ans pas toujours « propres » • En primaire, les classes dédiées aux activités artistiques et à la bibliothèque ont été supprimées pour les créations de classes de la rentrée 2022 ; le restaurant scolaire a été agrandi au détriment de la cour et du potager ; le périscolaire est toujours dans le sous-sol pas rénové ; les sanitaires ne sont pas assez nombreux et dysfonctionnent fréquemment… on en arrive à demander aux enfants de se retenir ! La communauté éducative découvre en même temps que les élus que nous sommes, ce projet de vente, une semaine avant le conseil municipal. En séance, la Maire annonce qu’elle envisage à l’avenir d’agrandir l’école, à partir de la cour des marronniers ! Aucun projet n’existe, c’est un effet d’annonce devant les parents qui assistent au conseil. En plus, cette cour des Marronniers est l’espace vert de tout le quartier ! Cette vente est une décision d’autant plus scandaleuse que c’était le seul et dernier espace libre disponible, propriété de la Ville. C’est aussi la preuve d’un profond mépris pour la communauté éducative qui découvre, stupéfaite, ce projet de vente voté en une semaine. Nous renouvelons notre demande d’un projet global sur cette zone, incluant la Chapelle Saint-Dominique fermée depuis quelques années et qui ne sera pas rénovée, avec pour priorité la qualité de vie pour nos enfants. C’est d’autant plus justifié que de nombreuses constructions sont en cours le long de la RN7. N’oublions pas que la première mission d’une commune est de fournir à ses enfants de bonnes conditions d’apprentissage. Bernadette Avellano, Gabriel Brunier-Coulin, Jean-Michel Costes, Alain Villemeur
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