Ensemble # 11 | Juvisy Mag | Juillet - Août 2022

27 • Ensemble #11 • Juillet-Août 2022 Groupe Juvisy nous unit ! (Majorité municipale) Tribunes Le collectif « Juvisy, relevons le défi citoyen ! » Le groupe Juvisy Écologique et Solidaire L’eau, bien commun ! Le XXIème siècle sera le siècle de l’eau. Or, l’eau se fait rare en cette période estivale. Les pluies sont rares, les nappes phréatiques baissent, les récoltes sèchent sur pied …On nous prédit des étés caniculaires. Aussi, c’est une désolation quand on voit partir dans les caniveaux et dans la Seine des milliers de m3 d’eau potable à cause d’une rupture de canalisation ‘appartenant’ à Suez. C’est ce qui s’est produit quai Gambetta le lundi 25 avril 2022, occasionnant de sérieux dégâts. Certes, les accidents surviennent et ne sont pas toujours évitables. Mais nos infrastructures sont vétustes : la moyenne d’âge de nos canalisations est de 60 ans. On pourrait penser que ce sont les Services Publics qui sont en charge de la distribution de l’eau potable ainsi que de son assainissement. En réalité, gestion et distribution sont déléguées à des entreprises privées. La collectivité territoriale dont dépend Juvisy, l’Etablissement public territorial ‘Grand-Orly Seine Bièvre’ (GOSB) qui est compétent en matière de gestion de l’eau et de l’assainissement, a en charge la qualité de l’eau. Mais GOSB délègue la gestion de l’eau à 2 entités : le ‘Syndicat des Eaux D’Île de France’ (SEDIF), en charge de l’eau potable, et le ‘Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne ‘(SIAAP), responsable de l’assainissement collectif. Se rajoute à cet organigramme Veolia ‘Eau d’Île de France’, qui a été mandaté comme exploitant du réseau de distribution d’eau potable, relève les compteurs, gère les factures et le maintien du réseau. Autrementdit,onaaffaireàuneorganisationcomplexe, éloignée des réalités de terrain des Juvisiens, où il est parfois difficile d’identifier les interlocuteurs pertinents en cas de problème. Ces délégations de Services publics diluent les responsabilités, ont une gestion opaque et peuvent provoquer des retards dans les interventions. Ne faudrait-il pas reprendre la main sur des missions aussi fondamentales que la fourniture d’eau potable et la maintenance de nos réseaux et canalisations , sans dépendre de multinationales ? Des expériences réussies (!) de re-municipalisation de gestion de l’eau ont été faites dans l’Essonne. Résultat : des baisses conséquentes du prix du m3 d’eau avec la suppression de multiples intermédiaires, la disparition d’ actionnaires poussant au profit, et la réappropriation des savoirs sur les réseaux de distribution et leur entretien. Un bel été à tous ! Laurence Gauthier et André Plas La ville de Juvisy protège le pouvoir d’achat des familles et renoue avec le sens de la fête ! L’année scolaire s’achève et s’ouvre le temps de la trêve estivale. Pour les élus de la majorité municipale, c’est l’occasion de saluer le travail et l’engagement des personnels présents aux côtés de nos enfants dans les crèches, les établissements scolaires et accueils de loisirs. La grande majorité du budget de la Ville est consacrée à l’enfance, des plus petits jusqu’aux adolescents, c’est pourquoi le rôle de celles et ceux qui mettent en œuvre des projets éducatifs d’éveil et d’accompagnement de nos jeunes est au cœur de nos préoccupations. Tout l’été, les professionnels resteront mobilisés pour aider les familles et offrir des activités de qualité aux jeunes Juvisiens en attendant une nouvelle rentrée scolaire. Qu’ils en soient ici remerciés chaleureusement. Bien sûr, le contexte économique et social n’est pas réjouissant. La hausse des prix se traduit par des difficultés concrètes pour de nombreuses familles et, au moment des vacances, par des arbitrages parfois douloureux. Dans la perspective de la rentrée, la ville de Juvisy prend ses responsabilités en ne répercutant pas l’augmentation du coût de la vie dans les tarifs des services publics communaux. Contrairement à l’inter- communalité Grand-Orly Seine Bièvre qui a fait le choix de contraindre le budget des familles en augmentant le prix des activités culturelles et sportives, mais aussi de la taxe des ordures ménagères, à Juvisy, il n’y aura pas de hausse du prix de la cantine ou des accueils de loisirs pour les familles ! L’explosion du coût de la vie ne justifie pas de devoir demander des efforts supplé- mentaires aux habitants. Ce choix est permis par la très bonne gestion des finances communales qui permet à nouveau de faire face aux imprévus et aux moments difficiles. Pour faire face à la morosité qui gagne les esprits, la Ville a aussi renoué avec les événements festifs dont la crise sanitaire nous avait trop longtemps privés. Le concert du parc de la mairie le 18 juin dernier a réuni plus de 2000 personnes autour de Barbara Pravi, révélation de la chanson française, et d’un hommage émouvant rendu au chanteur Christophe. Nous voulons aussi saluer nos associations et structures culturelles qui ont pu de nouveau offrir à leurs adhérents des spectacles émouvants : danse, théâtre, musique… La culture, la fête et le divertissement font peu à peu leur retour, grâce à l’engagement des artistes profession- nels ou amateurs, des techniciens et aux nombreux bénévoles qui donnent énormément de leur temps. La ville restera aux côtés de tous pour faire renaître chez le plus grand nombre l’envie de partager des émotions ensemble ! Bon été à tous de la part des élus de la majorité municipale ! Les élus de la majorité municipale « Juvisy nous unit ! » Sport : 30 minutes obligatoire. Et à Juvisy ? Le 2 juin, Le Président Macron a déclaré rendre obligatoire 30 minutes de sport par jour dans toutes les écoles primaires. S’il n’existait que sur la base du volontariat, le renforcement de ce dispositif est la réponse du gouvernement pour lutter contre la sédentarité et l’obésité de nos enfants et déployer ainsi sa politique de prévention pour la santé. Sport et santé font bon ménage, il n’y a pas de discussion. Le sport à l’école est par ailleurs, trop souvent, le seul lieu d’accès à l’activité physique et à ses vertus pour trop d’élèves. Alors, c’est à l’école que le gouvernement demande de répondre aux enjeux de santé de la jeunesse. Actuellement, les ressources académiques proposent desfichestechniquespourcourir,danser, lancer,sauter, ce qui rappelle plus un exercice physique, ou encore un échauffement, mais certainement pas du sport. Rappelons-le, l’école a pour mission d’instruire, et en l’occurrence d’enseigner le sport : soit de transmettre une discipline et des outils de progression pour la maîtriser. Le sport est avant tout un jeu, une activité ludique, avec des règles, une stratégie, des tactiques qui impliquent et développent des compétences com- portementales comme le soutien, la confiance, l’effort, le dépassement de soi, la camaraderie, etc. Les mentalités ont changé, et le sport est promu au travers de la performance, de la réussite, de l’individua- lisme et du culte du corps. Sa marchandisation avec le développement des salles privées en est le meilleur exemple. Cette évolution dissuade la pratique du sport de par ses valeurs élitistes, et par son économie mercantile et chère. Cependant, l’obésité et la sédentarité sont aussi des conséquences de l’évolution de nos modes de vie : le temps passé devant les écrans, la mauvaise hygiène alimentaire, la fatigue mentale, etc. Alors, est-ce à l’école de contrecarrer ces évolutions ? Notre pays possède un immense vivier de clubs sportifs où la jeunesse pourra s’épanouir et s’émanciper. Pourquoi ne pas utiliser ce réseau pour en faire le fondement d’une politique sportive ambitieuse envers la jeunesse en mal de bonne santé physique et mentale? Si, à chaque enfant nous offrions la possibilité de pratiquer un sport, alors l’école remplirait son rôle d’éducation aux sports et de relais préventif en santé. Tout ceci mérite un large débat pour une vraie politique municipale. Bernadette Avellano, Gabriel Brunier-Coulin, Jean-Michel Costes, Alain Villemeur

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