Ensemble # 10 | Juvisy Mag | Juin 2022

27 • Ensemble #10 • Juin 2022 Groupe Juvisy nous unit ! (Majorité municipale) Tribunes Le collectif « Juvisy, relevons le défi citoyen ! » Le groupe Juvisy Écologique et Solidaire On apprend qu’à Juvisy, le SMUR (Structure mobile d’urgence et de réanimation), entité publique installée dans les locaux vendus à Korian, a été contraint de fermer 24h faute de soignants, et ce, 2 fois en 10 jours.. Cela veut dire : plus aucun service d’urgence donc mise en danger de tout un bassin de population avec rupture de l’accès aux soins et perte de chances de s’en sortir. Si vous faites un arrêt cardiaque, personne ne se déplacera pour vous secourir. A qui la faute ? On pourra toujours se lamenter sur le manque de médecins disponibles mais tant qu’on ne revalorisera pas leurs salaires et leurs conditions de travail, comment s’étonner de leur fuite massive vers le privé ? Cela fait des années que les collectifs citoyens alertent sur les conséquences dramatiques de la désertification médicale dans le Nord Essonne. Ils ont mobilisé les citoyens, interpellé les élus locaux et les pouvoirs publics sur les conséquences désastreuses que cette situation entraînerait. Mais l’Etat continue sa politique d’austérité visant en particulier l’hôpital public : 1700 fermetures de lits en France durant les 5 dernières années dont 6000 en pleine pandémie ! Et qui vote ces budgets dont la part dédiée aux hôpitaux publiques diminue chaque année comme peau de chagrin au mépris des besoins sur le terrain ? Qui acte la politique de fermeture d’hôpitaux et de suppression de lits, sinon les députés ? Les élus locaux auront beau jeu de faire mine de défendre les intérêts de leurs administrés, leur hôpital, leur poste, leur tribunal, leurs transports, leurs Services publics. S’ils votent des lois contraires aux intérêts locaux, c’est peine perdue ! Quel est le rôle d’un député ? C’est d’abord un rôle national . Il siège à l’Assemblée Nationale , vote les lois, peut déposer des propositions de loi, , propose des amendements, etc. Il exerce aussi un contrôle sur le gouvernement avec des commissions d’enquête et des rapports. Il peut interroger le gouvernement, examiner son action au sein d’une commission, contrôler, dans certaines circonstances, l’emploi de l’argent public. Mais pour pouvoir s’opposer aux lois qu’il trouve injustes socialement, il faut qu’il ait la majorité au sein de l’Assemblée nationale . C’est donc un contre-pouvoir qui s’exerce , surtout dans un régime présidentiel comme l’est la Vème République. Elire des députés, c’est faire vivre le débat démocratique d’où l’importance des scrutins des 12 et 19 juin. Déplaçons-nous pour voter et poursuivons notre mobilisation citoyenne ! Laurence Gauthier et André Plas Calomniez, calomniez, mais il n’en restera rien Le printemps inspire le retour d’une opposition municipale pourtant discrète quand il s’agit de se retrousser les manches pour les Juvisiennes et les Juvisiens. On se demande bien quelle période pourrait ainsi les faire réapparaître pour déverser leurs rumeurs, leurs petites phrases et leur habituel lot de calomnies. Au fond, la digestion des élections municipales de 2020 (oui, deux mille vingt !!!) est lente, très lente, trop lente. Les infusions « nuit calme » ou « digestion légère » n’y ont visiblement rien fait. Deux ans plus tard (oui, 2 ans!!!) cette opposition n’est toujours pas à la hauteur du mandat que lui a confié une minorité de Juvisiens pour faire entendre une autre voix. Peut-être parce que leur obsession est de faire la chasse aux élus en place, à la droite ou à une autre cible choisie mais très éloignée des préoccupations des habitants. La meilleure cible de l’opposition reste quand même notre maire, Lamia Bensarsa Reda. Sans doute ces anciens élus de la fin des années 1990 trouvent-ils in- supportable l’idée qu’une jeune femme puisse porter un projet pour sa ville en toute liberté et au-delà des clivages partisans. Sans doute veulent-ils durablement importer leur climat de mépris et d’aigreur pour finir par convaincre qu’il vaut mieux avoir tort avec eux plutôt que d’avoir raison avec nous. Ils n’ont plus grand-chose à dire sur le fond. Grâce à la méthode de dialogue enclenchée par notre municipalité depuis plusieurs années, nous parvenons à construire du consensus. Consensus sur la santé grâce au partenariat avec l’hôpital de Juvisy pour conserver nos Urgences. Consensus sur l’urbanisme grâce à une modification du PLU qui préservera davantage nos zones pavillonnaires et permet d’éradiquer l’habitat insalubre et dégradé. Ils s’attardent donc sur des considérations bassement procédurières. Pour un tract factuel dénonçant les méthodes de la liste d’opposition pendant les municipales, notre maire est traînée au tribunal. Il n’y a eu aucun jugement, il n’y a aucune affaire, et pourtant l’opposition bafoue allègrement la présomption d’innocence et rêve déjà de pouvoir brandir une tête au bout d’une pique. Tout cela juste au nom des mots et du débat démocratique normal… Nous en avons assez de cette opposition stérile qui calomnie, qui salit et qui ne fait en rien avancer le débat. Et parfois, il faut le dire ! Les élus de la majorité municipale « Juvisy nous unit ! » La diffamation est-elle un mode de gestion acceptable de la vie municipale ? Les Juvisiennes et les Juvisiens ont le droit de savoir : Madame Lamia Bensarsa Reda a été mise en examen le 4 février 2022 par le Tribunal d’Evry-Courcouronnes, pour diffamation publique envers Monsieur Alain Villemeur. Rappelons qu’une mise en examen pour diffamation publique est prononcée lorsqu’il existe des « indices graves et concordants » constatés par le juge d’ins- truction. Cette diffamation publique est intervenue lors de la campagne des municipales du second tour de Juin 2020. Dans la dernière semaine avant le vote, la liste conduite par Madame Bensarsa Reda a diffusé dans toutes les boîtes aux lettres de notre Ville un tract accusant la liste conduite par Monsieur Alain Villemeur d’avoir diffusé un tract « ordurier » trois mois auparavant portant atteinte à sa vie privée et de vouloir ficher tous les habitants. Monsieur Villemeur a porté immédiatement plainte pour diffamation. Tout cela était évidemment faux et la vérité finit donc par éclater. Cette mise en examen du début février aurait-elle conduit Madame le Maire à plus de modération dans son accusation systématique de «mensonges » envers ses opposants ? Lors du Conseil Municipal du 31 mars dernier, force est de constater que Madame le Maire a de nouveau mis en accusation son opposition pour « mensonges». A l’occasion du vote du budget 2022, elle l’a accusée de « mentir » à propos de la politique d’urbanisme, en produisant un enregistrement sonore d’une habitante de Juvisy s’exprimant contre le projet de PLU de l’époque et remontant à 2015 ! C’est une véritable mise en scène qui a été organisée lors de ce débat sur le budget. C’est d’autant plus indigne que la Maire refuse systématiquement d’inscrire la politique de l’urbanisme à l’ordre du jour du conseil municipal. En tant qu’opposants, nous avons le droit de contester la politique d’urbanisme de la majorité municipale, de juger cette politique de densification bien trop rapide alors que les services publics ne suivent pas (manque de place dans les écoles, les crèches…) Nous avons toujours été courtois et constructifs, et nous souhaitons une ville dirigée par une maire, écoutante et bannissant toute accusation grossière ou toute diffamation, respectueuse d’opposants œuvrant également pour l’intérêt général. Bernadette Avellano, Gabriel Brunier-Coulin, Jean-Michel Costes, Alain Villemeur

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