Juvisy Mag | mars 2021

9 // 296 // Mars 2021 // Magazine d’informations municipales Alain Cristol a deux passions : la photo et la moto ! Depuis quelques années, il a réussi à concilier les deux en tant que photographe de courses de grands championnats motocyclistes. Nous avons rencontré un Juvisien passionné, passionnant et vraiment généreux ! On le croise au coin des rues lors du carnaval ou du marché de Noël avec son Nikon autour du cou pour immortaliser les instants festifs de la ville et mettre en valeur les habitants avec ses très belles photos… Alain Cristol est un habitant investi dans la vie de sa ville et un « type à l’ancienne » à la grande gouaille et au grand cœur. Ce cœur justement, il l’a ouvert dans les années 70-80 à tous ses vieux potes motards. Parmi eux, les plus grands noms de la compétition française de ces années folles : Sarron, Choukroun, Viera, Pons… Tous ces gars, Alain les a connus et a roulé avec, quand ils « arsouillaient » à Rungis après les rendez-vous du samedi soir à Bastille. « À la mort de Carole Le Fol en 77*, on a été virés de Rungis. J’ai fait partie de ceux qui ont bossé à la création du circuit Carole en mémoire de notre copine. » De cette époque, il a gardé le goût des grosses cylindrées mais surtout le sens de la camaraderie entre motards qui lui a donné envie de retourner, non plus sur, mais au bord des pistes pour faire des photos, son autre passion de jeunesse. Alain avait à peine 15 ans quand il a découvert la photographie avec un ami qui lui a prêté son premier appareil et depuis quelques années, il conjugue sa vie de cheminot avec celle de photographe sportif, spécialisé en courses de motos. « Je suis en contrat avec des moto-clubs, comme le Ducati Club de France ou le Truck Normandy Team. Je suis en train de monter une boîte de photographe pour ratisser plus large, sur les sports mécaniques en général, mais aussi sur le roller. » Le roller, c’est sa troisième vie, comme il dit. Ce touche-à-tout fait aussi partie des premiers organisateurs des randos rollers de Paris. Ce sport, il lui consacre aujourd’hui du temps et des millions de pixels. « Je n’ai qu’une hâte, c’est que cette crise sanitaire soit derrière nous pour que nous puissions reprendre le cours de nos vie et pour ma part, la photographie. » * De très nombreux motards se sont tués lors des courses sauvages de Rungis. Carole Le Fol est la dernière à avoir perdu la vie à seulement 18 ans. PORTRAIT Alain Cristol Photographe roule-toujours… et vice versa !

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