Juvisy Mag | Novembre 2020
2 3 // 292 // Novembre 2020 / / Magazine d’informations municipales // 292 // Novembre 2020 // Magazine d’informations municipales Sommaire ÉDITO DE MADAME LE MAIRE DOSSIER 4 -7 • Restauration scolaire : le meilleur pour nos enfants ! GÉNÉRATIONS 8-9 • La classe orchestre de l’école Michelet. 10 • Le Contrat local d’accompagnement à la scolarité. SANTÉ 11 • Les travaux de la MSP Seine ont débuté. • Covid-19 : les mesures sanitaires. CULTURE │VIE ASSOCIATIVE 12 • Entretien avec Raymond Soligo pour le 11 novembre. 13 • Bienvenue à Siu Lam Nan Quan ! 14 • Informations culturelles. 15 • Portrait d'Hanart show club. TRAVAUX │ENVIRONNEMENT 16 • Montenard et Vercingétorix : les travaux enfin terminés ! 17 • Il ne faut pas donner de pain aux cygnes ! 18 • J’apprends à réparer mon vélo ! COMMERCES 19 • Rencontre avec Stéphane Colbert et son équipe. • Vente à emporter chez Pizza Mario. Il est urgent de rappeler que la démocratie et la libre-expression protègent, quand le poison de l'extrémisme divise et affaiblit. JUVISYmagazine : Directricede la publication, LamiaBensarsaReda. Rédacteur enchef, MoïseFournier. Secrétariatde rédaction, MoïseFournier. Rédaction, Moïse Fournier. Photos, MoïseFournier(saufmention contraire). PhotodeUne, MoïseFournier. Création, Romy Juret, JulieDucarne. Mise enpage, JulieDucarne Impression, Grenier. Diffusion, Lediffuseurde lavillede Juvisy. Tirage :9000exemplaires. Imprimésurpapier recycléRespecta.Signalezunproblèmede distributionau0169125006. Datedeparution :23octobre2020 Mairiede Juvisy6ruePiver91260 Juvisy-sur-Orge. Retrouvez toutes les infos, photos et vidéos sur notre page facebook L e 16 octobre, la barbarie islamiste a de nouveau tué. La décapitation sauvage d'un professeur d'Histoire-Géographie, l'assassinat d'une incarnation du savoir et de la transmission, a ébranlé notre pays. Après l'effroi et l'émotion, comment prendre de la hauteur face à un acte d'une telle atrocité ? Comment croire encore au genre humain, tout en apprenant que le professeur Samuel Paty avait fait l'objet d'une véritable chasse à l'homme par des parents d'élèves et des associations islamistes pour avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo en classe ? La dislocation et la folie d'une partie de notre société s'expriment dans ce cauchemar.. Entre ce père qui assure que sa fille a été "choquée" par le cours d'éducation civique alors qu'elle n'y a pas assisté, ou les quelques collégiens qui relativisent le sort de leur professeur parce qu'après tout "il l'avait bien cherché", se glissent des organisations complices du crime. Elles se revendiquent d'une soit disante "lutte contre l'islamophobie" qui n'est autre qu'une guerre menée contre la liberté d'expression et de caricature, inscrite dans la loi. Cette folie de l'indignation victimaire, c'est aussi celle des réseaux sociaux. Quand le discernement disparaît et le lynchage s'emballe, la raison et le second degré s'effacent. Emerge alors une époque du sur-mesure où certains pensent pouvoir remettre en cause plus d'un siècle d'école laïque, se croyant légitimes à donner leur avis sur des enseignements et à effacer ce qui contredirait leurs préjugés pseudo-religieux. Le fanatisme entre ouvertement dans l'école de la République. Nous devons faire barrage au relativisme et aux discours ambigus. Oui, nous osons rire de tout et nous l'assumons, même si cela heurte parfois nos convictions. Il est urgent de rappeler que la démocratie et la libre-expression protègent, quand le poison de l'extrémisme divise et affaiblit. Riss, directeur de Charlie Hebdo, écrivait récemment : "des idéologies intolérantes, des intégrismes religieux sont toujours bien présents (...) Les libertés fondamentales, dont la libre expression, nécessitent un combat incessant (...) La censure, qui était autrefois le monopole des tyrans et des Etats répressifs, s'est aujourd'hui démocratisée par le biais des réseaux sociaux où se multiplient les intimidations, le harcèlement et même les menaces de mort". A la crise sanitaire qui restreint notre liberté d'aller et venir, s'ajoute désormais la menace de voir notre liberté de parole confinée à jamais. Dans chaque école, dans chaque mairie, dans chaque famille, nous devons agir face à la haine. Pour que vive la République et que vive la France. EDITO DE MADAME LE MAIRE Dans quelques jours, les pompiers sonneront à votre porte pour vous proposer leur traditionnel et très attendu calendrier ! Comme l’an passé, le service Communication de la Mairie de Juvisy a participé à sa conception, en réalisant une grande partie des photos d’illustration.
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