Juvisy Mag | mai 2021

15 // 298 // Mai 2021 // Magazine d’informations municipales PORTRAIT Mathias Thonnet Aider, secourir et former Depuis quelques jours, Mathias Thonnet a troqué ses vêtements personnels contre l’uniforme orange et bleu de la Protection civile. Après une formation intense de deux mois, il est désormais secouriste et intervient un peu partout dans le département de l’Essonne pour porter secours à nos concitoyens. Il y avait bien longtemps que Mathias Thonnet, ancien cadre logistique, avait envie de servir, mais sans trop savoir comment. La pandémie, la crise sanitaire et le premier confinement ont fini de le persuader qu’il était temps pour lui de s’engager. « Face à la situation du printemps 2020, alors que nous étions tous sonnés par le confinement strict, je brûlais d’envie de me rendre utile et c’est tout naturellement que je me suis inscrit dans la réserve citoyenne. Dès le début de la campagne de vaccination, je me suis rapproché de la Protection Civile de l’Essonne pour suivre les formations de secouriste. Ils m’ont tout de suite répondu et j’ai commencé le 14 février. » S’en est suivie une période intense de formation qui a passionné Mathias. Breveté Secouriste, Médiateur Covid, il est aussi Équipier secouriste depuis peu, ce qui lui permet de monter des gardes. « J’ai rapidement commencé sur le terrain, dans les centres de vaccination. Il y a peu, j’ai monté ma première garde. » Mathias avoue qu’il apprécie particulièrement l’ambiance avec ses collègues secouristes. « Nous nous entendons vraiment bien et ce qui est génial, c’est qu’il y a une mixité parfaite au sein des équipes, mais aussi tous les âges, de 15 à 60 ans. Nous avons un partenariat avec le SAMU avec lequel nous intervenons, c’est passionnant. J’avoue également que voir ma famille fière de moi me touche beaucoup. » Mobilisés sur des gardes qui varient entre 4 et 9h, Mathias n’oublie jamais totalement la Protection civile quand il tombe l’uniforme. Bien qu’il garde la tête froide quant à son avenir, il prépare sa prochaine formation. « Je souhaite devenir sauveteur socio-psychologique, afin d’aider des victimes à supporter des chocs terribles, comme des attentats par exemple, même si je souhaite de tout mon coeur que nous n’ayons pas à en subir de nouveaux. »