Juvisy Mag | avril 2021

DOSSIER 4 // 297 // Avril 2021 // Magazine d’informations municipales GRAND PARIS Le 18 mars dernier, le Conseil municipal votait le budget 2021. Dans la continuité des orientations financières réalisées par l’équipe municipale depuis 2014, le budget pour l’année 2021 témoigne d’une gestion au plus juste, sans hausse d’impôts ni de la tarification des services aux familles, afin de préserver un service public de qualité et anticiper l’avenir. Nous avons rencontré Sébastien Bénéteau, adjoint au Maire en charge des finances, qui nous explique comment ce budget a été construit. JGP : En quelques mots, pouvez-vous rappeler dans quel contexte vous avez élaboré le budget municipal 2021 ? Sébastien Bénéteau : Tout d’abord, nous avons bien évidemment reconduit les dépenses liées à la crise sanitaire, mais en considérant que la vie normale doit reprendre le plus vite possible. Ce budget témoigne donc une nouvelle fois de la volonté de la municipalité d’aller de l’avant, d’assurer la continuité complète du service public et de protéger les familles ! Ainsi, nous avons fait le choix de ne pas augmenter les tarifs des services aux familles (cantine, centre de loisirs, aînés…) pour ne pas répercuter sur elles les nouvelles dépenses liées à la Covid-19. JGP : Comment définiriez-vous ce budget ? Sébastien Bénéteau : Une gestion équilibrée de la dépense publique ! Il faut bien comprendre que le budget est le seul levier dans les mains des communes pour améliorer la vie des habitants et des générations futures. C’est le sens des engagements que nous avons pris devant les Juvisiennes et les Juvisiens lors des élections municipales. Le concept de « Ville qui rassure » que nous avons développé, c’est aussi une Ville qui protège le pouvoir d’achat des ménages, surtout en période de crise, et qui anticipe l’avenir et ses grands enjeux. JGP : Quels sont vos grands projets pour l’avenir ? Comment sont-ils financés ? Sébastien Bénéteau : La construction du nouveau groupe scolaire ! Le financement de ce vaste projet est pérennisé, parfaitement équilibré entre les fonds municipaux, les subventions (du Département entre autres) et avec un recours maîtrisé à l’endettement. Concernant la dette, la limite est claire : ne pas augmenter le volume de dettes actuel, lequel a largement baissé depuis 2014. Investir pour l’avenir, c’est aussi poursuivre la rénovation des écoles, la création des aménagements cyclistes, l’ouverture d’une troisième maison de santé, la valorisation du cadre de vie, la mise en place d’une navette avec un minibus hybride… JGP : C’est avec la même logique que vous avez élaboré ce budget, mais existe-il des différences avec les années précédentes ? Sébastien Bénéteau : En premier lieu, je tiens à saluer le travail réalisé par Francis Saint-Pierre, mon prédécesseur, qui a fait un travail remarquable avec Robin Reda et Michel Perrimond pour assainir les finances communales et offrir à la Ville des marges de manœuvres pour améliorer le service public tout en anticipant l’avenir avec Lamia Bensarsa Reda. Pour la première fois, nous avons présenté un plan d’investissement étalé sur trois ans de 12,8 millions d'euros dont 8,7 millions d’euros consacrés à l’enfance et au secteur scolaire ! Vous le voyez, nous faisons une nouvelle fois le pari de l’avenir ! JGP : Cette année, la taxe d’habitation n’est plus payée par près de 80% des ménages. Comment est-elle compensée dans le budget communal ? Sébastien Bénéteau : Comme l’avait annoncé le Président de la République, la taxe d’habitation aura complètement disparu en 2023. D’un point de vue comptable, elle est quasiment compensée par la fusion des taux communaux et départementaux de la Taxe foncière. En clair, ce sont désormais les communes qui perçoivent la part du Département sur la taxe des propriétaires, via un mécanisme qui compense la perte de la Taxe d’habitation. Pour ma part, je pense que cette réforme introduit une sorte d’inégalité : seuls les habitants propriéaires paieront des impôts, c'est faire reposer l'effort fiscal sur à peine la moitié des habitants. Cette mesure renforce l’idée que le service public communal est une simple prestation. Il aurait fallu trouver un autre moyen pour augmenter le pouvoir d’achat des ménages ! LE BUDGET 2021 Bien gérer pour mieux vivre aujourd’hui et inventer demain ! Sébastien Bénéteau 1 er adjoint au Maire chargé des Finances, de l'état-civil et des affaires générales

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