Juvisy Mag juin 2020

11 // 288 // Juin 2020 // Magazine d’informations municipales SANTÉ OSTÉOPATHIE / MAISON DE SANTÉ Nouveau numéro du cabinet Chang Suite à un problème technique, le numéro du cabinet d’ostéopathie d’Isabelle Chang a changé. Vous pouvez désormais joindre son secrétariat au 01 60 48 60 62. Retrouvez-la aussi sur Doctolib.fr DON DE SANG La collecte de sang doit se poursuivre ! Dans le cadre des mesures de confinement, les citoyens sont autorisés à se déplacer pour aller donner leur sang sur les sites de collecte de l’EFS, sous réserve de remplir l’attestation officielle ou une déclaration sur l’honneur indiquant qu’ils vont donner leur sang, au motif de l’assistance aux personnes vulnérables. La collecte de sang du mercredi 22 juillet est maintenue salle Pidoux de la Maduère de 12h30 à 19h30. LES PHARMACIES EN PREMIÈRE LIGNE Rencontre avec Floriane Houssack-Bonnaud En première ligne depuis le début de la crise à l’instar des autres professionnels de santé, les pharmaciens ont également eu à gérer l’incompréhension de leurs patients, notamment dans la gestion des masques. Nous avons rencontré Floriane Houssack-Bonnaud, propriétaire de la pharmacie de la Pyramide, qui est revenue sur les dernières semaines que nous venons de vivre et qui avoue s’être sentie bien seule. JGP : Les pharmacies sont en première ligne depuis de le début de la crise. Que retenez-vous des semaines que nous venons de vivre ? FHB : Comme vous dites, nous avons été en première ligne et ce que je retiens, c’est qu’en plus de nos missions traditionnelles, nous avons dû gérer le manque d’information et la désorganisation de l’Etat, notamment au niveau des stocks de masques et de leur attribution. En tant que pharmaciens, nous n’avions pas le droit d’en fournir à nos patients, contrairement à d’autres filières non médicales qui en ont fait commerce. Au début de la crise, même les préparateurs en pharmacie n’y avaient pas droit ! Les gens ne comprenaient pas et nous avons dû faire face à leur colère. Les choses se sont un peu arrangées quand nous avons reçu des masques de la Région hors des stocks de l’ARS. JGP : Quelle organisation avez-vous mise en place ? FHB : À notre niveau, nous avons tout de suite installé des équipements de protection dans nos officines et nous nous sommes adaptés pour tenir sur la durée. Alors que nous n’avons eu aucune procédure mise en place par l’ARS, la coopération entre tous les acteurs de soins de terrain a été remarquable, car elle a permis de pallier les dysfonctionnements. Je tiens à remercier l’ensemble de mes confrères, des médecins, soignants, aides à domicile avec qui j’ai pu échanger sur les boucles whatsapp ou autres, que nous avons mises en place. Pour nous, cette crise aura aussi permis de retrouver un contact avec les médecins que l'on avait perdu.  JGP : Auriez-vous quelques conseils à donner à nos lecteurs ? FHB : Déjà de porter un masque quand ils sont en contact avec d’autres personnes et de passer maintenant aux masques réutilisables, car les masques chirurgicaux pour le grand public s’avèrent peu ou pas efficaces s’ils ne sont pas utilisés correctement. Jetés dans la rue ou dans la nature, ces masques représentent une catastrophe écologique ! L’utilisation des gants est aussi une aberration sanitaire. Il faut redire qu’il vaut mieux se laver les mains et observer les gestes barrières que de porter des gants qui sont des foyers microbiens s’ils ne sont pas changés après chaque usage.