Juvisy Mag | Décembre 2020

18 // 293 // Décembre2020 / / Magazine d’informations municipales SÉCURITÉ MADAME LE MAIRE RENCONTRE LE SOUS-PRÉFET La sécurité des habitants, au cœur des échanges Le 3 novembre dernier, Madame le Maire a rencontré Monsieur Alexander Grimaud, nouveau Sous-Préfet de Palaiseau depuis le 18 août, afin d’échanger avec lui sur les dossiers en cours à Juvisy. À l’ordre du jour de cette rencontre : sécurité et visite de la ville. JGP : Madame le Maire, comment travaillez-vous avec M. le Sous-Préfet ? Lamia Bensarsa Reda : Dès son arrivée à la tête de la sous-préfecture de Palaiseau, M. Alexander Grimaud a montré tout l’intérêt qu’il portait à Juvisy en instaurant un dialogue direct et franc avec moi. Si nos échanges sont particulièrement cordiaux, je sais qu’ils sont aussi constructifs, comme témoigne l’aide que M. le Sous-Préfet nous apporte dans l’organisation de la crise sanitaire. JGP : Le 3 novembre dernier, vous avez rencontré le haut fonctionnaire à Juvisy, avez-vous évoqué des questions de sécurité à cette occasion ? LBR : Bien évidemment ! Nous avions convenu de nous revoir pour évoquer ces sujets après la visite de Gérald Darmanin au commissariat, le 14 octobre dernier, visite au cours de laquelle le Ministre avait formulé des recommandations pour accentuer le soutien de l’Etat à la commune. Dans le contexte que nous connaissons, avec les effroyables attentats islamistes, le plan Vigipirate élevé au niveau Alerte Attentat sur fond de crise sanitaire et de reconfinement, je n’ai pas voulu perdre de temps. Je lui ai fait part des blocages administratifs qui grippent parfois le partenariat entre la Police municipale et la Police nationale – je pense notamment aux fréquences radios, à l’épineux sujet des mineurs isolés et au trafic de drogue. JGP : Où avez-vous emmené M. le Sous- Préfet? LBR : Le Chef de la Police municipale et moi l’avons emmené rue Jules Ferry et rue de Draveil, les deux secteurs surveillés en priorité du fait du trafic de drogue, afin qu’il prenne la mesure de la situation intolérable subie par les habitants. M. Grimaud a aussi pu apprécier le travail de fourmi, réalisé au quotidien par les policiers municipaux où ils ne « lâchent » pas les dealers et les consommateurs. Je l’ai aussi alerté sur les problèmes que nous rencontrons avec certains commerces alimentaires du quartier Seine, du centre-ville et de la Nationale 7, en lui rappelant que sans le concours de l’Etat et une réponse pénale ferme, tout le travail que nous faisons ne sera jamais suffisant.